Everyday just tastes like a lost, lost, lost weekend...

"  Driving out of Vegas in their automobile

She was in the backseat while he was at the wheel

With the windows wide open

All the money from the store they’d gambled away

He said, " …the best laid plans often go astray. "

She took the page of her book and turned it down

She lit a cigarette… she didn’t make a sound

" And I know if we’d had just one more chance, " he said

" I know – we’d finally hit the big one at last, " she said

Instead of another lost weekend… lost weekend...

Another lost weekend… lost weekend...

" Pull over soon, " she said, " it’s no big deal,

You can take any exit that you happen to feel

Is the right one. "

The right one…

As she slowly blew her smoke out the rear wind vent

She thought back on all the letters she’d sent

For a contest to be on a quiz game show

" Maybe I shoulda stayed in school, " he said

" Yeah, I know – start your own business

Cleaning swimming-pools, " she said

Instead of another lost weekend… lost weekend...

Another lost weekend… lost weekend...

She leaned forward over the front seat and

Twiddled with the radio dial

She looked out the window, saw a sign

And both of them began to smile.

" There’s a place we could stay at…

It’s up another mile. " (...) "

Wall Of Voodoo, 'Lost Weekend' (1982), paroles de Stanard Ridgway.

Tout à l'heure, j'avais écrit un texte autour de mon échec (prévisible) au concours externe de conservateur des bibliothèques - et, comme la dernière fois avec le texte sur Ema, cette machine pouilleuse et bancale qui me tient lieu d'ordinateur (oh ! le joli mot...) a expiré au bout d'une heure et des poussières - peut-être moins encore. J'ai planché sur mon clavier pendant près d'une heure (peut-être un peu moins, OK...), je me suis contorsionné les méninges comme un damné, j'arrivais au terme de ma brillante exégèse de pain quotidien, et là, d'un coup, ni vu ni connu j't'embrouille, cette saleté de ruine informatique a envoyé valdinguer le topo dans les limbes obscures. J'ai eu droit à une page totalement incongrue, apparue Dieu sait comment, et sous quel putain de motif je l'ignore tout bonnement, sobre et livide, avec cette inscription en gras, en haut à gauche de l'écran : "Impossible de trouver le serveur". MAIS QUEL SERVEUR, BORDEL DE MERDE ?!? C'EST QUOI CETTE DINGUERIE....?!? Pris d'une angoisse stridente, je clique sur la flèche indiquant la fameuse "page précédente", et là : rien, que'd, nacache - si ce n'est un espace vide, prêt à être noirci de signes. Hurlement de rage, du genre : AAARRRGGGHHH !!!

Bon, là, j'ai recopié les paroles de la chanson de Wall Of Voodoo - mais pour l'instant, je suis encore sous le coup de l'exaspération (d'où mon message furax et expéditif de 17 h 47), et je n'ai pas le coeur à rédiger le commentaire que j'avais précautionneusement élaboré tout à l'heure... On verra plus tard, quand je serai calmé... En attendant, retenez bien ces deux derniers couplets - primordiaux : "There's a place we could stay at... / It's up another mile".

Sur ce, bien le bonsoir chez vous - et rideau.